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CEP - CLUB EPICURE PARIS - CEP - Page 5

  • La Rioja

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    La voilà ce compte rendu tant attendu, fin du suspens vous allez tout savoir !

    En synthèse : Nous avons eu des paysages magnifiques, des vignes à perte de vue, des bons vins et de très bonnes tables, une guide super sympa, un temps magnifique, un poil de culturel haut de gamme et des participants de plus en plus conviviaux, charmants et rigolos au fil des années : que vouloir de plus, je vous le demande !!!! Que ceux qui ne sont encore jamais venus à un voyage du CEP se fassent un petit examen de conscience....

  • La ligne d'arrivée est proche!

    Vous remarquerez que je reste prudent pour ne pas porter la poisse à notre sympathique équipe.

    Toujours est-il, que le dossier des climats de Bourgogne pour le patrimoine mondial de l'UNESCO est bientôt sur le point de se refermer (on espère avec une bonne nouvelle).

    Si la décision finale est prévue pour le 5 juillet, le groupe d'experts a terminé son rapport et le Bien Public faisait un encart de 4 pages sur cet événement samedi dernier.

    Ayant pu, par extraordinaire, en trouver un pdf, je vous laisse apprécier le portrait d'un des grands hommes de cette aventure. C'est en page 3 et cela ne se manque pas, foi de cepien.

  • plop!

     
     

    Une des questions qui revient fréquemment, dans les discussions des amateurs que nous sommes, est de savoir qui de la capsule, de l'agglomérat ou du bouchon en liège plein est le meilleur pour nos flacons.

    Une début de réponse peut se trouver dans un document, qui a maintenant un an mais que nous n'avons découvert que récemment, du BIVB. Intitulé "la conservation des vins en bouteille: influence du temps, de la température et du type d'obturateur" ce travail qui semble assez rigoureux amène une réponse différente selon le cépage étudié. Bourgogne oblige, les résultats ne s'adressent qu'au chardonnay et au pinot noir. Mais on peut en conclure que sur 5 ans, durée de l'étude, le temps est le facteur qui a le plus d'impact sur la concentration en SO2, la couleur (via la densité optique), et la qualité et le niveau d'oxydations, jugées par dégustation. Après le type d'obturateur n'impacte pas le pinot noir alors qu'il joue un rôle important pour le chardonnay. Et inversement pour la température de conservation.

    Alors à quand un 1er cru de pinot noir encapsulé?

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  • Non pas un vin de Loire, un Bourgueil s'il vous plait!

    Le numéro 116 de la revue Le rouge & le blanc a fait étape dans le Bourgueil. Toujours intéressant de comparer nos "chouchous" dans ce type de dégustation. Qu'en ressort-il donc?

    Et bien Laurent Herlin fait partie des vignerons retenu. Pour les plus assidus d'entre nous, vous aurez reconnu le vigneron qui s'occupe du Clos de la Gaucherie cher au cœur de tout cépien qui se respecte. La cuvée "Terre d'Adoption" que nous avions pu découvrir lors du repas des 20 ans en 2013. Je vous laisse relir le CR de dégustation. Ici pour la cuvée 2012 les dégustateurs rapportent une approche singulière mais un beau jus, plein et salivant... que vouloir de plus...

    Des nouvelles de notre ami PJ Druet. Et bien point de dégustation puisque celle ci portait sur le millésime 2012. Et que fidèle à ses habitudes, les 2012 ne seront pas disponibles avant quelques années.

    Toutefois un encart nous rappelle le coté figure historique d'un des pionniers de appellation et l'approche souvent à contre courant, qui n'est pas pour nous déplaire. Une courte présentation des 4 cuvées permet aussi de se remémorer l'impérative nécessité de faire patienter ces vins qui sont, certes bon maintenant, fait pour défier les décennies.

     

    Bonnes Dégustations

  • La conjonction des planètes...

     
     

    ... je vous l'accorde c'est un mauvais teasing.

    Mais quand dans la même semaine je réussis à commencer la lecture du Vinobusiness d'Isabelle Saporta et que Canal+ diffuse "vin français la gueule de bois", j'y vois comme un signe.

    Pour ceux qui n'auraient pas fini leur hibernation, petit rappel des événements. Les 2 journalistes (I Saporta et D Lemaitre) sonnent la charge contre le vin grand business industriel, s'élevant à coup de levures synthetiques, thermoregulation, pesticides et autres magouilles cachées sous le tapi.

    Je ne reprendrais pas tout l'argumentaire, ni tous les arguments en contre de ceux qui sont visés par ces enquêtes. Juste quelques éléments de réflexion:

    - Les problèmes des conditions sanitaires dans la vigne ne sont pas une nouveauté (cf les boues de ville en Champagne). Et il faut admettre que globalement la qualité phytosanitaire et les conditions de culture s'améliorent au fil des années. Même si tout n'est pas rose (ou vert dans ce contexte).

    -Par contre, il me semble plus intéressant de fouiller l'investigation journalistique pour savoir comment on peut encore trouver en vente libre des agents chimiques interdits dans l'UE. Et comment faire la différence dans des analyses biochimiques entre cette molécule conséquence directe de son utilisation ou présence à cause de sa place comme métabolite d'un agent autorisé. C'est sûr c'est plus difficile mais ça ressemble plus à du journalisme d'investigation que de faire 30 km passée la frontière.

    -les copeaux de bois ou les chainettes dans les futs, les petites cuvées qui ne plaisent pas aux cavistes, etc etc. Déjà ce n'est pas nouveau (encore), pour mémoire la coupe aux vins d'Algérie ou la chaptalisation larga manu. Ensuite nous sommes dans un monde de grande distribution, on veut nous faire croire (pour nous faire acheter) que tout le monde peut avoir de tout (ou presque). Il faut le savoir et savoir l'utiliser. Quand la bouteille en verre ou la cartonette d'emballage représentent 50% du prix de vente d'un vin ou d'une plaquettes d’œufs au supermarché du coin, il faut se poser des questions sur le niveau du vin et la qualité de vie des poules... ou pas. Mais je n'ai jamais dit que le prix était représentatif de la qualité du contenu de la bouteille. Notre club est bien placé dans ce combat là.

    -Messieurs les journalistes, aidez à la crédibilité globale de votre propos. Pourquoi faut il toujours finir par le vigneron bio avec son béret sur la tête et les pieds dans le purin de son cheval? Qui mange les croutes de fromage parce que le bio, faut le vouloir, c'est une vie, ça ne rapporte pas. Sans beaucoup chercher sur internet on peut trouver des exemples de "grands" noms qui sont bio ou en biodynamie, Zind Humbrecht, Romanée Conti...

    -Et en parlant de recherche internet, il est amusant de voir que les seuls sites (de vin, pas de programme TV) qui parlent de cette enquête de Canal sont et . Et c'est... tout dans les 18 premières pages de résultats de Google (après j'ai eu la flemme). Alors quoi, il y a des sujets qui fâchent? Et c'est sans doute le dernier point qui m’embête. Quand on voit les réponses du président de l'INAO dans l’enquête de canal ou les réactions de J Dupont lors de la diffusion de la version televisée de l’enquête d'I Saporta, on ne manque pas de se poser des questions supplémentaires. Pourquoi ces silences gênés, pourquoi ces réactions excessives, pourquoi ces charges finalement plus sur la personne que de réponse aux problèmes soulevés? Pourquoi en fait, ne pourrait on pas dire les choses telles qu'elles sont au grand public? Et là je ne suis pas d'accord avec D Lemaitre dans sa conclusion. Le problème n'est pas de transiger sur la qualité...mais sur la transparence et l'éducation des consommateurs. Un risque faible mais caché sera toujours plus mal vécu et accepté qu'un risque un peu plus élevé mais connu. Et on ne se fera plus prendre, à croire qu'un Baron de L. ramasse lui  même ses grappes à la main...

    Bonnes dégustations quand même.