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  • C'EST FAIT!

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    Enfin! Après des années d'effort et de travail, les climats de Bourgogne sont reconnus comme "paysage culturel" du patrimoine Mondial de l'UNESCO.
    Un grand moment pour cette région, ainsi que pour la Champagne qui demandait également son classement.

    Un résultat heureux qui nous touche d'autant plus que notre vice président (à vie) était particulièrement impliqué dans ce dossier.

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  • Mais pourtant c'est bon pour la santé?!

     
     

    Trouvé lors de furetage sur internet, cet article de 2003 paru dans la revue "Anthropologie et Sociétés". Son auteur, Vincent Fournier, revient sur les évolutions de la représentation du vin dans les dernières années entre médicalisation de sa consommation à faible dose et médiatisation et appropriation de ces notions par les pouvoirs publiques. Il est surtout intéressant de lire ces lignes en ayant en tête les événements des derniers 18 mois qui voient une remise en cause de la loi Evin sur un versant de plus en plus strict et répressif.

    Comme quoi nous restons dans les bonnes leçons moralisantes de nos gouvernants. Rengaines inchangées depuis l'aube du XXe siècle. Mais qui au moins à l’époque avaient l'excuse de la volonté de revanche sur la défaite de 1870. Et le soin d'introduire un soupçon de nuance dans le discours comme en témoigne cette fameuse reproduction des illustrations qui envahirent les salles de classe.

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    Bonne Dégustation... avec modération bien sur.

     
  • La conjonction des planètes...

     
     

    ... je vous l'accorde c'est un mauvais teasing.

    Mais quand dans la même semaine je réussis à commencer la lecture du Vinobusiness d'Isabelle Saporta et que Canal+ diffuse "vin français la gueule de bois", j'y vois comme un signe.

    Pour ceux qui n'auraient pas fini leur hibernation, petit rappel des événements. Les 2 journalistes (I Saporta et D Lemaitre) sonnent la charge contre le vin grand business industriel, s'élevant à coup de levures synthetiques, thermoregulation, pesticides et autres magouilles cachées sous le tapi.

    Je ne reprendrais pas tout l'argumentaire, ni tous les arguments en contre de ceux qui sont visés par ces enquêtes. Juste quelques éléments de réflexion:

    - Les problèmes des conditions sanitaires dans la vigne ne sont pas une nouveauté (cf les boues de ville en Champagne). Et il faut admettre que globalement la qualité phytosanitaire et les conditions de culture s'améliorent au fil des années. Même si tout n'est pas rose (ou vert dans ce contexte).

    -Par contre, il me semble plus intéressant de fouiller l'investigation journalistique pour savoir comment on peut encore trouver en vente libre des agents chimiques interdits dans l'UE. Et comment faire la différence dans des analyses biochimiques entre cette molécule conséquence directe de son utilisation ou présence à cause de sa place comme métabolite d'un agent autorisé. C'est sûr c'est plus difficile mais ça ressemble plus à du journalisme d'investigation que de faire 30 km passée la frontière.

    -les copeaux de bois ou les chainettes dans les futs, les petites cuvées qui ne plaisent pas aux cavistes, etc etc. Déjà ce n'est pas nouveau (encore), pour mémoire la coupe aux vins d'Algérie ou la chaptalisation larga manu. Ensuite nous sommes dans un monde de grande distribution, on veut nous faire croire (pour nous faire acheter) que tout le monde peut avoir de tout (ou presque). Il faut le savoir et savoir l'utiliser. Quand la bouteille en verre ou la cartonette d'emballage représentent 50% du prix de vente d'un vin ou d'une plaquettes d’œufs au supermarché du coin, il faut se poser des questions sur le niveau du vin et la qualité de vie des poules... ou pas. Mais je n'ai jamais dit que le prix était représentatif de la qualité du contenu de la bouteille. Notre club est bien placé dans ce combat là.

    -Messieurs les journalistes, aidez à la crédibilité globale de votre propos. Pourquoi faut il toujours finir par le vigneron bio avec son béret sur la tête et les pieds dans le purin de son cheval? Qui mange les croutes de fromage parce que le bio, faut le vouloir, c'est une vie, ça ne rapporte pas. Sans beaucoup chercher sur internet on peut trouver des exemples de "grands" noms qui sont bio ou en biodynamie, Zind Humbrecht, Romanée Conti...

    -Et en parlant de recherche internet, il est amusant de voir que les seuls sites (de vin, pas de programme TV) qui parlent de cette enquête de Canal sont et . Et c'est... tout dans les 18 premières pages de résultats de Google (après j'ai eu la flemme). Alors quoi, il y a des sujets qui fâchent? Et c'est sans doute le dernier point qui m’embête. Quand on voit les réponses du président de l'INAO dans l’enquête de canal ou les réactions de J Dupont lors de la diffusion de la version televisée de l’enquête d'I Saporta, on ne manque pas de se poser des questions supplémentaires. Pourquoi ces silences gênés, pourquoi ces réactions excessives, pourquoi ces charges finalement plus sur la personne que de réponse aux problèmes soulevés? Pourquoi en fait, ne pourrait on pas dire les choses telles qu'elles sont au grand public? Et là je ne suis pas d'accord avec D Lemaitre dans sa conclusion. Le problème n'est pas de transiger sur la qualité...mais sur la transparence et l'éducation des consommateurs. Un risque faible mais caché sera toujours plus mal vécu et accepté qu'un risque un peu plus élevé mais connu. Et on ne se fera plus prendre, à croire qu'un Baron de L. ramasse lui  même ses grappes à la main...

    Bonnes dégustations quand même.

     
  • Un dîner inoubliable

    Une fois n'est pas coutume, l'invité du diner de club n'était pas un vigneron mais une personnalité de tout premier plan dans le domaine culturel du vin: Jean Robert Pitte.

    Nous avons pu profiter d'une conférence d'une érudition rare et d'une accessibilité déconcertante sur l'histoire des liens entre gastronomie et œnologie. Vous trouverez un compte rendu détaillé par notre président ici.

    Malheureusement le temps nous a manqué pour pouvoir aborder les différents sujets sur lesquels notre invité a tant à dire:

    - la géographie (vu par le point du vue du paysage) en général et son rapport avec la vigne et le vin en particulier.

    - l'histoire de la bouteille de vin. Je vous invite à lire son très bon livre sur ce sujet qui permet d'aborder l'histoire du vin d'une façon très original et réserve nombres de surprises.

    - et même ses idées sur l'Education et l'enseignement. On rappelle que notre orateur fut président de la Sorbonne, excusez du peu.

    Vous l'aurez compris une très très belle soirée qui restera dans les annales et les mémoires des (chanceux) participants.

  • La Saint Vincent tournante 2015

     
     

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    Si les confréries vinicoles, en Bourgogne, datent de la fin du XVe siècle, il semble qu’il faille attendre le XIX et le phylloxera pour que Saint Vincent s’impose parmi tous les Saints invoqués.

    D’ailleurs pourquoi Saint Vincent ? Difficile de trouver une explication qui face l’unanimité. Parmi celles qui reviennent le plus souvent : la martyr un 22 janvier (date pivot de la vie de la vigne), un âne qui aurait mangé de la vigne et inventait la taille par la même occasion (ce pied aurait produit beaucoup plus que ses voisins l’année d’après) ou encore des reliques en voyage… Bref difficile de séparer le bon grain du botrytis.

    Toujours est-il que depuis 1938 la Saint Vincent tournante est l’occasion, chaque année, de ressortir le Saint (qui n’est donc pas forcement Vincent si vous avez bien suivi) et sa bannière pour les (plus de 80) confréries de chaque village.

    La Saint Vincent tournante est un événement particulièrement important dans l’agenda de l’épicurien avec plusieurs dizaines de milliers de personnes qui se retrouvent pour échanger et partager autour de cuvées spécialement élaborées pour l’occasion. C’est d’ailleurs une des grandes différences avec l’autre événement incontournable du début d’année, la percée du vin jaune (où là les vignerons font déguster leurs cuvées de l’année).stv-1.jpg

    stv-2.jpgVoici 2 vues de la manifestation de l'année dernière qui s'était déroulée à Saint Aubin. Je vous fais grâce de la photo de la plâtrée d'andouillettes-frites qui fait partie du rituel de la journée. On se souviendra, à titre d'excuse à ces débordements, que la température ambiante atteint rarement le titre alcoolique d'un bon cidre...

     

     En dehors de ces manifestations, avouons le un peu touristique, il y a aussi la part plus "sincère" de la Saint Vincent tournante. Ainsi le dimanche, chaque confrérie se retrouve pour un défilé dans les rue du village et une messe en l’église locale. Et c'est là que nous retrouvons nos épicuriens. Notre vice président est aussi au Bureau de la confrérie de la Saint Vincent de Dijon. Oui Dijon. Parce qu'il y a une vigne et une vie à Dijon. Et que depuis 4 ans la confrérie retrouve une nouvelle vie sous l'impulsion (entre autres) de son président Pierre Derey.

    stv-5.jpgTrès sympathique journée que celle là! La procession se fait au son de l'Harmonie municipale. Harmonie qui donne également une représentation dans la cour du Palais des Ducs après la célébration. Célébration qui a lieu en la cathédrale Saint Bénigne.stv-7.jpg

     

     

     

     

     

     

    stv-8.jpg Enfin un vin d'honneur est offert par la Mairie de Dijon dans les salons du Palais des Ducs.

     

     

     

     

    Bref une bien jolie journée pour les chanceux qui ont pu y participer.

    Les photos présentées sont celles réalisées l'année dernière. Mais pour avoir des images plus fraiches, je vous joins le compte rendu du Bien Public de cette année.  Vous pourrez remarquer la superbe prestance de la confrérie épleumienne du Chardonnay qui était convié à s'associer à l’événement cette année.

    Longue vie à la Saint Vincent Tournante et rendez vous l'année prochaine à Irancy!